En technologie argentique, la définition d'une image était équivalente à sa netteté.

En numérique, elles sont généralement assimilées, alors qu'il semblerait plus juste de les différencier.

Effectivement, la définition intrinsèque de l'image provient de la qualité de l'optique employée, des caractéristiques physiques  du capteur et des capacités de traitement de l'information par son processeur intégré, donc des algorithmes d'écriture de l'image en natif, et des formats d'enregistrement (ou d'exportation) proposés.

Par contre, la netteté électronique, encore nommée picking ou USM, est un renforcement logiciel appliqué sur l'image.

Il est souhaitable de ne l'appliquer que pour une destination précise, suivi d'un enregistrement de fichier approprié, pour une exploitation en impression Offset ou via une imprimante, par exemple.

La netteté électronique, même si elle apparaît bienfaitrice, aura en réalité une action destructrice sur le fichier originel en incorporant des effets de bords et en accentuant l'effet de pixellisation (crénelage des diagonales et des courbes).
Même s'ils sont peu visibles, ils seront bien réellement appliqués de manière destructrice au fichier.

On l'utilise également si la définition intrinsèque de l'image s'avère déficiente, ou encore lorsque l'on redimensionne l'image, c'est à dire si on la réduit ou l'agrandit dans une même résolution, donc on exécute une interpolation de celle-ci.
On peut aussi utiliser, dans ce cas, les options de netteté pré-configurées de logiciels images.